Etablissements hydrauliques au bord de la semene au 19 eme siecle
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Etablissements hydrauliques au bord de la semene au 19 eme siecle
http://fr.calameo.com/read/000741945676e29c5e52c
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Re: Etablissements hydrauliques au bord de la semene au 19 eme siecle
Il y avait un établissement en moyenne tous les 400 mêtres sur la Semène . On a assisté à une guerre de l'eau et son énergie ...
Si quelqu'un à des témoignages sur la population piscicole à l'époque je suis preneur.
Si quelqu'un à des témoignages sur la population piscicole à l'époque je suis preneur.
Re: Etablissements hydrauliques au bord de la semene au 19 eme siecle
Merci beaucoup pour ces informations je n'ai pas encore tout lu mais c'est vraiment intéressant,tous ces conflits au sujet de l'eau (déjà). Techniquement aussi : différence entre les roues, super.
Merci du partage
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gauthier- Juvénile
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Nombre de messages : 266
Age : 71
Localisation : TRELINS
Date d'inscription : 26/01/2007
Re: Etablissements hydrauliques au bord de la semene au 19 eme siecle
sympa il y a des noms; on va leur faire venir ramasser toutes les ferrailles le long de la semène parce qu'il y en a un paquet
pierre42- Vieux poisson
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Nombre de messages : 629
Age : 38
Localisation : Aurec-Sur-Loire
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: Etablissements hydrauliques au bord de la semene au 19 eme siecle
J'ai trouvé un teste sur un site , cela decrit bien la quantité de poissons qu'il y avait à l'époque .
C'est sujet à polémique mais c'est une belle page d'histoire paysanne :
les seuils des moulins et micro-centrales sont parait-il responsables de la disparition du poisson dans nos rivières, et on envisage la destruction de ces 'obstacles'. A une certaine époque, il y avait plus de 100 000 moulins en France, et les rivières regorgeaient de poissons : extrait de l'Ami Fritz (Herckmann Chatrian) :
Ils se mirent à redescendre, et, sur le bord de la rivière, à cent pas de la ferme, l'anabaptiste, s'arrêtant de nouveau dit:
«Monsieur Kobus, voici l'idée dont je vous parlais tout à l'heure. Voyez comme la rivière est basse ici; tous les ans, à la fonte des neiges, ou quand il tombe une grande averse en été, la rivière déborde; elle avance de cent pas au moins dans ce coin; si vous étiez arrivé la semaine dernière, vous l'auriez vu plein d'écume; maintenant encore la terre est très humide.
«Eh bien! j'ai pensé que si l'on creusait de cinq ou six pieds dans ce tournant, ça nous donnerait d'abord deux ou trois cents tombereaux de terre grasse, qui formeraient un bon engrais pour la côte, car il n'y a rien de mieux que de mêler la terre glaise à la terre de chaux. Ensuite, en bâtissant un petit mur bien solide du côté de la rivière, nous aurions le meilleur réservoir qu'on puisse souhaiter pour tenir de la truite, du barbeau, de la tanche, et toutes les espèces de la Lauter. L'eau entrerait par une écluse grillée, et sortirait par une claie bien serrée de l'autre côté: les poissons seraient là dans l'eau vive comme chez eux, et l'on n'aurait qu'à jeter le filet pour en prendre ce qu'on voudrait.
«Au lieu que maintenant, surtout depuis que l'horloger de Hunebourg et ses deux fils viennent pêcher toute la sainte journée, et qu'ils emportent tous les soirs des truites plein leurs sacs, il n'y a plus moyen d'en avoir. Que pensez-vous de cela, monsieur Kobus, vous qui aimez le poisson d'eau courante? Toutes les semaines, Sûzel vous en porterait avec le beurre, les œufs et le reste.
—Ça, dit Fritz, la bouche pleine d'admiration, c'est une idée magnifique. Christel, vous êtes un homme rempli de bon sens. Depuis longtemps j'aurais dû penser à ce réservoir, car j'aime beaucoup la truite. Oui, vous avez raison. Tiens, tiens, c'est tout à fait juste! Pas plus tard que demain nous commencerons, entendez-vous, Christel? Ce soir, je vais à Hunebourg chercher des ouvriers, des tombereaux et des brouettes. Il faut que l'architecte Lang arrive, pour que la chose soit faite en règle. Et, l'affaire terminée, nous sèmerons là-dedans des truites, des perches, des barbeaux, comme on sème des choux, des raves et des carottes dans son jardin.»
Bien sûr, il n'y avait alors pas de voitures sur les routes, donc peu d'écoulements d'huile ou de vapeurs d'hydrocarbures, ni de milliers d'hectares goudronnés, pas de réchauffement climatique, ni de pics d'ozone, pas d'élevages de porcs ou volailles concentrationnaires, pas d'engrais, de pesticides ou d'herbicides déversés en masse dans les champs ou dans les jardins, ni d'antibiotiques ou de contraceptifs dans les toilettes, pas de gigantesques décharges d'ordures suintantes, peu de prélèvements intensifs pour l'irrigation, ni de remembrements et suppression des haies, ni d'utilisation industrielle intensive de plomb, d'aluminium, mercure, amiante, PCB ..., une pollution industrielle ou domestique des dizaines de fois inférieure à celle actuelle, on ne balançait pas des milliers de tonnes de sel sur les routes l'hiver, l'eau de pluie était potable et ne perçait pas les chéneaux, les cours d'eau n'étaient pas dérivés pour refroidir des réacteurs, etc etc ...
Les rivières étaient entretenues, justement pour faire tourner les moulins, et on n'y pêchait pas de canettes, pneus, bouteilles plastiques, balles de tennis, ou couches culottes, comme j'en ai encore retrouvé il y a quelques jours dans ma grille...
C'est sujet à polémique mais c'est une belle page d'histoire paysanne :
les seuils des moulins et micro-centrales sont parait-il responsables de la disparition du poisson dans nos rivières, et on envisage la destruction de ces 'obstacles'. A une certaine époque, il y avait plus de 100 000 moulins en France, et les rivières regorgeaient de poissons : extrait de l'Ami Fritz (Herckmann Chatrian) :
Ils se mirent à redescendre, et, sur le bord de la rivière, à cent pas de la ferme, l'anabaptiste, s'arrêtant de nouveau dit:
«Monsieur Kobus, voici l'idée dont je vous parlais tout à l'heure. Voyez comme la rivière est basse ici; tous les ans, à la fonte des neiges, ou quand il tombe une grande averse en été, la rivière déborde; elle avance de cent pas au moins dans ce coin; si vous étiez arrivé la semaine dernière, vous l'auriez vu plein d'écume; maintenant encore la terre est très humide.
«Eh bien! j'ai pensé que si l'on creusait de cinq ou six pieds dans ce tournant, ça nous donnerait d'abord deux ou trois cents tombereaux de terre grasse, qui formeraient un bon engrais pour la côte, car il n'y a rien de mieux que de mêler la terre glaise à la terre de chaux. Ensuite, en bâtissant un petit mur bien solide du côté de la rivière, nous aurions le meilleur réservoir qu'on puisse souhaiter pour tenir de la truite, du barbeau, de la tanche, et toutes les espèces de la Lauter. L'eau entrerait par une écluse grillée, et sortirait par une claie bien serrée de l'autre côté: les poissons seraient là dans l'eau vive comme chez eux, et l'on n'aurait qu'à jeter le filet pour en prendre ce qu'on voudrait.
«Au lieu que maintenant, surtout depuis que l'horloger de Hunebourg et ses deux fils viennent pêcher toute la sainte journée, et qu'ils emportent tous les soirs des truites plein leurs sacs, il n'y a plus moyen d'en avoir. Que pensez-vous de cela, monsieur Kobus, vous qui aimez le poisson d'eau courante? Toutes les semaines, Sûzel vous en porterait avec le beurre, les œufs et le reste.
—Ça, dit Fritz, la bouche pleine d'admiration, c'est une idée magnifique. Christel, vous êtes un homme rempli de bon sens. Depuis longtemps j'aurais dû penser à ce réservoir, car j'aime beaucoup la truite. Oui, vous avez raison. Tiens, tiens, c'est tout à fait juste! Pas plus tard que demain nous commencerons, entendez-vous, Christel? Ce soir, je vais à Hunebourg chercher des ouvriers, des tombereaux et des brouettes. Il faut que l'architecte Lang arrive, pour que la chose soit faite en règle. Et, l'affaire terminée, nous sèmerons là-dedans des truites, des perches, des barbeaux, comme on sème des choux, des raves et des carottes dans son jardin.»
Bien sûr, il n'y avait alors pas de voitures sur les routes, donc peu d'écoulements d'huile ou de vapeurs d'hydrocarbures, ni de milliers d'hectares goudronnés, pas de réchauffement climatique, ni de pics d'ozone, pas d'élevages de porcs ou volailles concentrationnaires, pas d'engrais, de pesticides ou d'herbicides déversés en masse dans les champs ou dans les jardins, ni d'antibiotiques ou de contraceptifs dans les toilettes, pas de gigantesques décharges d'ordures suintantes, peu de prélèvements intensifs pour l'irrigation, ni de remembrements et suppression des haies, ni d'utilisation industrielle intensive de plomb, d'aluminium, mercure, amiante, PCB ..., une pollution industrielle ou domestique des dizaines de fois inférieure à celle actuelle, on ne balançait pas des milliers de tonnes de sel sur les routes l'hiver, l'eau de pluie était potable et ne perçait pas les chéneaux, les cours d'eau n'étaient pas dérivés pour refroidir des réacteurs, etc etc ...
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