Un peut sur le barrage de Villerest

Bonjour
Je vous présente le lac de Villerest un petit paradis pour les pêcheurs de carpes de carnassiers et de silures
D'une longueur de 36 km et d'une surface total de 770 hectares.Peut atteindre par endroit une profondeur de 25 m, construit en1983 décréteur de crues.
Au fil des saisons la pratique et la technique de la pêche diffèrent.Asticots pour la friture au printemps et en automne , pour les carnassiers plutot en fin de saisons, lorsque la température baisse, la carpe septembre-octobre, et de belles perches en fin de saison à l'abrute des falaises, elles peuvent atteindre un poids de 2 à 3 kg.
Le site de la Vourdiat et du château de la Roche sur le barrage de Villerest est connue pour ses prises de sandres pouvant atteindre de 8 à 10 kgsvet ses silures dont le poids atteint facilement 50 kg
Le lac de villerest est classé en 2 ème catégorie,il est regrétable, que trés peut défforts soit fait à l'entretient du barrage de Grandgent responssable de la prolifération des micros algues sur villerest .
Le lac de Villerest est au sud de Roanne et se situe sur les communes de Villerest et Commelle-Vernay et borde 19 communes.
Classé en seconde catégorie le lac de Villerest dépend du domaine public et fait partie du club halieutique interdépartemental
Les berges du barrage a Bully prisées pour les pêcheurs de friture (gardons et ablettes)

Merci pour toutes ces infos sur ce barrage que je connaissait que de nom

Il a été construit dans les années 80 pour pallier les crues terribles de la Loire Sauvage et celle de septembre 80 avait fait un peu de mal dans le secteur .
L'inconvénient , c'est qu'il a été construit sans passe à poisson car un bureaucrate avait noté qu'il n'y avait pas de poisson migrateur sur la loire depuis la construction du barrage de Grangent . mais ce dernier avait oublié les anguilles et autres truites voir les saumons perdus qui pouvaient encore essayer de remonter malgré la route des frayères barrée.
C'est bien dommage et ce n'est pas près d'être remis aux normes de la loi sur l'eau ...

bonjour

Tout à fait d'accord avec pascal, se barrage a coupées les migrations des anguilles argentées qui etaient en grand nombre dans les gorges de la loire avant la construction du barrage, désormais une espèce en voie de disparition total dans notre région.
J' ai moi même assisté à une réunion de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (ONEMA) qui a aboutit à une signature d’un partenariat Onema-EDF pour la protection et la restauration des milieux aquatiques consernant les barrages EDF

Bon dimanche

Merci pour toutes ce infos choucchouc!!

Tu peux nous en dire plus de cette convention et quels sont les termes qui ont réglé les choses ?
Peut-être va-t-on voir des échelles se monter ou bien des barrages s'effondrer ( non , là , je rêve )?

Oui moi aussi je suis curieux sur ce rapprochement ONEMA/EDF. Ca date de quand, quelles sont les actions concrêtes de faites ou de prévues?
Justement je discutais avec le beau père du pinay ce midi.Il nous racontait les parties de pêche à l'anguille quand il était gamin avec le grand père. De très gros spécimens très courant de 1.5m et 15cm de diamètre.
Tout ça disparu depuis 1985 avec la construction de villerest. Putain ça me fait raler car je ne connaitrais jamais ça et que on a perdu sans doute de manière définitive ce patrimoine local, sans parler du saumon ...

bonjour
je vous site le rapport signé le 7 février 2011 avec Patrick Lavarde, Directeur général de
l’Onema et Xavier Ursat, Directeur délégué production et ingénierie hydraulique d’EDF

L’ONEMA ET EDF SIGNENT UN PARTENARIAT POUR LA PROTECTION
ET LA RESTAURATION DES MILIEUX AQUATIQUES
Patrick Lavarde, Directeur général de l’Onema (l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques)
et Xavier Ursat, Directeur délégué production et ingénierie hydraulique d’EDF ont signé le 4 février
2011 un accord-cadre d’une durée de 4 ans pour engager des actions communes visant à optimiser
la compatibilité de la production électrique avec la protection et la restauration des cours d’eau et
des milieux aquatiques. Cet accord cadre est complété d’un volet spécifique « recherche et
développement ».
Quatre grands axes structurent ce partenariat :
- la recherche et le développement,
- l’échange de données relatives à la qualité et à la quantité d’eau qui intégreront le système
d’information sur l’eau (SIE),
- la formation croisée des équipes des deux entités aux milieux aquatiques et aux
problématiques de l’hydroélectricité,
- l’organisation régulière de revues conjointes permettant d’améliorer l’insertion
environnementale des installations hydroélectriques.
L’accord cadre couvre ainsi neuf thématiques principales, de la gestion de la ressource en eau à la
gestion des espèces aquatiques, en passant par la dynamique des rivières et les aspects socioéconomiques.
Cet accord-cadre est complété d’un accord spécifique Recherche et Développement. Celui-ci, dans la
logique naturelle d’un partenariat construit depuis 2008 entre les deux établissements, vise
notamment des actions communes de R&D dans le domaine de la « réponse des écosystèmes
aquatiques à la présence et aux modes d’exploitation des ouvrages de production d’électricité ».
Certains thèmes sont dans la continuité de travaux déjà menés ou en cours de finalisation (impact
des débits sur les communautés biologiques, enjeux des débits réservés, gestion des éclusées,
incidence de l’entrave à la continuité écologique sur les communautés biologiques). D’autres axes
émergents sont également pris en compte comme le transport des sédiments, les évolutions de la
température de l’eau et leurs impacts sur les espèces, ou encore les contraintes de gestion des
ouvrages producteurs d’énergie.
Cet accord en matière de recherche et développement s’inscrit dans la continuité de celui déjà signé
entre l'ONEMA, l’ADEME et les producteurs d’énergie hydroélectrique au premier rang desquels
figurait EDF. Il portait sur l’ensemble des études et des recherches communes à mener pour la
« sauvegarde des populations d’anguilles dans les rivières françaises et européennes », dont les
résultats seront communiqués fin 2011.
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EDF, 1er hydroélectricien de l’Union Européenne, s’engage à rechercher et mettre en oeuvre les
meilleures façons de concilier la production électrique et la protection des milieux naturels, en
cohérence avec ses divers engagements, telle que la Convention pour le développement d’une
hydroélectricité durable en cohérence avec la restauration des milieux aquatiques.
Parallèlement, l’Onema soutient au niveau national des actions destinées à favoriser une gestion
globale, durable et équilibrée de la ressource en eau et des écosystèmes aquatiques.
Le Groupe EDF, un des leaders sur le marché de l'énergie en Europe, est un énergéticien intégré,
présent sur l'ensemble des métiers : la production, le transport, la distribution, le négoce et la vente
d'énergies. Premier producteur d'électricité en Europe, le Groupe dispose en France de moyens de
production essentiellement nucléaires et hydrauliques fournissant à 95 % une électricité sans
émission de CO2. Ses filiales de transport et de distribution d'électricité exploitent 1 285 000 km de
lignes électriques aériennes et souterraines de moyenne et basse tension et de l'ordre de 100 000
km de réseaux à haute et très haute tension. Le Groupe participe à la fourniture d'énergies et de
services à environ 38 millions de clients dans le monde, dont près de 28 millions en France. Le
Groupe a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires consolidé de 66,3 milliards d'euros dont 49 % en
Europe hors France. EDF, cotée à la Bourse de Paris, est membre de l'indice CAC 40. Le Groupe EDF a
reçu en 2010 la Palme de l’Entreprise Citoyenne pour ses actions en faveur de l'accessibilité de ses
lieux d'accueil clientèle et de ses services.
L’Onema, créé par la loi sur l’eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006, est un
établissement public sous tutelle du ministère en charge du développement durable (MEDDLT).
Organisme technique de référence, il fournit et organise une expertise de haut niveau en appui à la
conception, à la mise en oeuvre et à l’évaluation des politiques publiques de l’eau. Il assure la
coordination technique du système national d’information sur l’eau, anime l’acquisition et la mise à
disposition des connaissances relatives à l’eau, aux milieux aquatiques et aux services d'eau et
d'assainissement. Il contribue à la surveillance des milieux aquatiques et au contrôle de leurs usages,
à la prévention de leur dégradation, à leur restauration et à la préservation de la biodiversité en
apportant aux acteurs de la gestion de l’eau, au niveau territorial et de bassin, son appui technique et
sa connaissance du terrain.
Sauvegarde des anguilles: les hydroélectriciens signent un accord avec l’Onema
Politique & Société, Eau, Eau industrielle
Les principaux producteurs d’hydroélectricité (EDF, France hydroélectricité, GDF-Suez, la compagnie nationale du Rhône, la société hydroélectrique du Midi) ont signé un accord avec l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) et l’Agence nationale de l’environnement et de la maîtrise d’énergie (Ademe), en vue de conduire des projets de recherche et développement (R&D) sur le franchissement des ouvrages par les populations d’anguilles. L’accord-cadre a été signé en présence de l’Union française de l’électricité, et des ministères en charge de l’environnement et de l’agriculture et de la pêche.
La Loire est un axe de migration piscicole pour les grands poissons migrateurs.
Cependant le périmètre du SAGE Loire en Rhône Alpes est situé très en amont du bassin et notamment du barrage
de Décize (difficilement franchissable mais des travaux sur l’ouvrage devraient améliorer la situation) diminuant
son accès potentiel pour les poissons migrateurs.
Le périmètre du SAGE Loire en Rhône Alpes comprend trois verrous infranchissables:
• le barrage de navigation de Roanne actuellement infranchissable sauf pour l’anguille, qui devrait être équipé
d’une passe à poisson prochainement,
• Les barrages et retenues de Villerest et Grangent dont la franchissabilité est impossible ( mauvaise qualité
des eaux, et longueur des retenues trop importante).
On note néanmoins la présence de la lamproie, l’alose et de l’anguille mais l’absence de saumons.
Pour l’Alose et la Lamproie, les potentialités de production sur les affluents en aval de Villerest sont mal connues.
Pour le Saumon, les habitats intéressants se situent sur la Loire à l’amont de notre périmètre (axe aussi intéressant
que l’Allier), les barrages de Grangent et Villerest bloquant la migration jusqu’à ces secteurs.
Des réflexions sont en cours concernant le transport des saumons jusqu’à la Loire Amont.
je vous met un lien http://www.toncanal-patrimoine.org/spip/IMG/pdf/Lettre-LACC-Jan_2011.pdf pouvant vous faire connaître les
dispositifs de franchissement des poissons migrateurs sur les barrages de nos amis pêcheurs du Cher .
En conclusion se n'est pas encore demain que nos poissons migrateurs franchiront le barrage de Villerest
bonne lecture

Il y a maintenant 4 ans , j'avais participé à une réunion à la DDAF avec le directeur de la DDE qui nous avait expliqué qu'il y avait de l'argent pour éventuellement prendre les saumons qui arriveraient sous le barrage de Villerest et les transporter au dessus du barrage de Grangent .
Nous avions soulevé , à l'époque , que c'était peut-être une bonne idée mais comment les tacons allaient-ils descendre en dessous de Grangent ?
Ils envisageaient de faire la même chose en les piégeant pour les transporter en dessous de Villerest .
Le mieux serait d'effacer ces deux barrages ou bien d'arriver à les équiper de passes à poissons efficaces mais nous en sommes encore loin .
Et pendant ce temps , le saumon est en grand danger car le programme sur l'Allier est en train de tourner à la catastrophe sans parler des anguilles qui suivent le même chemin malheureusement .

Mais qu'attend l'Etat pour enlever Poutès qui n'aurait déjà jamais du se faire pendant la seconde guerre mondiale et qui a détruit une des plus belles rivières du monde ?

Entierement d'accord avec toi, j'ai connu les rives escarpées des Gorges de la Loire avant la construction du barrage ses crues mémorables ou l'on prenait les sandres à la dandine qui consistait tout simplement à animer un leurre à la verticale et de façon répétitive, j'y ai appris la technique de la pêche a la mouche sur l'ablettes, qui a pratiquement disparues sur le barrage.
bonne nuit a tous

Bonjour,

Sur la plupart des point je suis d'accord,

Le lac de villerest est classé en 2 ème catégorie,il est regrétable, que trés peut défforts soit fait à l'entretient du barrage de Grandgent responssable de la prolifération des micros algues sur villerest .

par contre je ne suis pas d'accord pour dire que grangent est responsable de l'eutrophisation de villerest. Mais je suis d'accord que pas assez d'effort soit fait sur les 2 barrages contre cette prolifération (mais existe-t-il des techniques efficaces contre cela ? je sais pas).

Sur la passe à poisson, il me semblait qu'il y a quelques années, qu'un projet de passe à poisson avait été envisagé, sur villerest et Feurs, est ce une simple rumeur que j'ai écouté ?

bonjour

je vous met un petit lien qui esplique parfaitement la polution de nos deux barrages Grangent et Villerest
http://fne-old.com/PA/eau/dos/barrages_2.pdf

je pense que tout de même, nos amis les carpes
auront de longues années à vivre

Sur la passe à poisson les perpectives ne s'ont pas très réjouissantes

Je vous donne lecture d'un dossier d'incidence produit par l'EPL
Les grands barrages cloisonnent les rivières et modifient de manière profonde les peuplement piscicoles. Ainsi, on observe des différences fortes dans les peuplements de la Loire en amont notamment de Grangent (cyprinicole conforme - d'eaux vives) et ceux que l’on trouve en aval (cyprinicole dégradé – d'eaux calmes). Non équipés de dispositif de franchissement des poissons (type ascenseur), Villerest et Grangent portent atteinte au caractère "rivière à migrateurs" de la Loire Amont, celle-ci n'accueillant notamment plus de saumon et d’anguille. En aval du barrage de la navigation de Roanne, on note la présence de lamproies marine et d’aloses. La DDE et DDAF 42 se proposent d’assurer la maîtrise d’ouvrage d’un programme permettant d’assurer:_ L’étude des conditions de faisabilité de la réintroduction du saumon dans les cours d’eau situés en aval de Villerest,_ La mise en place d’un corpus de réflexions et de recherches préalables rassemblant les connaissances nécessaires à la réintroduction du Saumon en amont du barrage de Villerest permettant de sensibiliser l’ensemble des acteurs à l’idée d’une telle
réintroduction, d’établir les contraintes particulières en amont du barrage, d’identifier les différentes pistes de solutions pour traiter
la section entre les barrages de Grangent et Villerest. Modification des faciès d’écoulement La présence des ouvrages de Grangent et Villerest, qui modifie radicalement les caractéristiques physiques du cours d'eau, impacte la qualité du milieu aquatique, ne serait-ce que par la modification des paramètres physicochimiques de l'eau. En été, à l’étiage notamment, la température de l’eau augmente et l’oxygène dissous diminue ce qui accroît la sensibilité du milieu à tout apport polluant. Ceci se traduit dans les retenues par des blooms algaux consécutifs à des phénomènes d'eutrophisation. En aval des retenues, les débits restitués, souvent faibles, induisent des faciès très homogènes et une lame d'eau peu importante, sensible notamment au réchauffement. Impact du barrage de Villerest
Fluctuation des niveaux d’eau à l’aval: Il est noté une fluctuation journalière du niveau d’eau à l’aval du barrage de Villerest. Cette modification des régimes hydrologique entraîne l’assèchement ou la submersion des aires de reproduction des faunes aviaires et pisciaires (cas de la reproduction du Brochet). Sédiments: Il existe un diagnostic partiel des sédiments accumulés dans la retenue de Villerest: une bathymétrie a été réalisée au début et ces dernières années au niveau du mur du barrage. Tous les 5 ans, une analyse des sédiments est réalisée, sans pouvoir être véritablement interprété du fait d’absence de normes. Par contre, on ne connaît pas l’état de l’accumulation en queue de retenue, ni leur composition. L’EPL s’interroge également sur le transit des sédiments dans la retenue, notamment en cas d’ouverture de la vanne de fond.

[quote="choucchouc"]
Le site de la Vourdiat et du château de la Roche sur le barrage de Villerest est connue pour ses prises de sandres pouvant atteindre de 8 à 10 kgsvet ses silures dont le poids atteint facilement 50 kg



Petite info ce lieu est en réserve temporaire :

Réserve de Vourdiat la Roche
Rives droite et gauche : Depuis l'aval du pont de la Vourdiat jusqu'à l'amont du château de la Roche

précision, j'ai été un peu confus, réserve du 31/01/2011 au 03/06/2011 inclus.

Forcément maintenant cela fait double emploi avec la fermeture du sandre !

bonjour
Tout à fait d'accord pour les réserves
je parlai de l'aval du château de la Roche et l'amont du pont de la vourdiat ou les prises de sandres s'ont beaucoups plus nombreuses

Bonjour,

Forcément maintenant cela fait double emploi avec la fermeture du sandre !

Pas forcément car ainsi personne ne les dérange en pêchant

car malgrè que le sandre ouvre le 4 juin, la pêche au vif, leurre, .. est autorisé à partir du mois de mai.

Et cela ferait double emploi si tout le pêcheurs relanchent les sandres en attendant leur ouverture, et bien que je pense que la plupart le feront, tous n'ont pas cette philosophie.

Un certain nombre va peut-être attendre l'ouverture du mois de juin pour attaquer la pêche , ce qui sera le mieux , surtout sur les secteurs où les deux espèces , brochet et sandre , cohabitent

Se serait l'idéale pour ne pas dérenger les sandres sur les frayères, pêcher le brochet sur certains postes peut amener à pertuber les sandres, vue leurs fragilitées et leurs agressivité lors de la fraye.