Session hivernale, acte IV
4 participants
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Session hivernale, acte IV
Après deux sessions réussies car ponctuées chacune d'un poisson, il me prend l'envie de changer d'air et de tester un autre public que je n'ai malheureusement jamais eu l'occasion d'aborder. L'étang déborde depuis quelques semaines en raison des pluies passées et de l 'état de la Loire toute proche, rendant le contour de l'étang imbibé d'eau.
Alors qu'il fait encore très sombre j’essaye de suivre le petit chemin qu'éclairent les quelques rayons de lumière de ma frontale. A l'aplomb d'une petite pointe, j'ai accès à une large zone de pleine eau, impliquant donc un sondage large pour trouver un spot potable.
L'été, l'étang est rempli d'herbiers ou seuls quelques taches de dur dominent à une soixantaine de mètres d'après google maps. Un premier jet avec ma canne chercheuse à une petite centaine de mètres et je sens bien à la tombée du plomb que le substrat fait très « weed », très mou. Je gratte sur plusieurs longueurs de cannes et sens enfin quelque chose de plus dur, voir très dur, c'est propre ! Je clippe ma canne, et après l'avoir ramenée je fais mes tours autour de mes 2 piques espacés de 4 mètres l'un de l'autre. 15 tours, ce qui nous fait 60 mètres pile, parfait. Je fais de même avec mes deux cannes et je suis ainsi sur de pêcher sur ce que j'ai trouvé. Quelques tous petits spods de petites particules et de billes et ça suffit.
Coté terminaison j’essaye des nouveaux trucs comme ce « champignon » ou cette dérivée du chod. Un lancer pour chaque canne suffit à les déposer parfaitement, ça pêche « dans ma tête » et c'est bien souvent pour moi un facteur à ne pas oublier, la confiance soi et sa pêche. Je profite du lever du soleil pour prendre l'appareil photo et planter le décor qui m'entoure, comme cet oiseau venant chercher refuge à l’abri de ce vieux chêne ou ce petit insecte rampant tout au long de cette brindille.
Mais à peine revenu posé l’appareil que mon détecteur de gauche s'emballe violemment, la canne sort du détecteur, j'empoigne le liège et main sur la bobine j'arrive à stopper le sprint engagé par le poisson, à vrai dire pas un très gros poisson au vu des nombreux petits coups de tête super bien retranscris par la tresse mais une carpe qui offre de superbes sensations et la satisfaction d'avoir su trouver ma pêche d'entrée de pêche, l'important est maintenant de continuer dans la même lancée pour conclure en beauté.
Canne relancée et léger rappel effectué toujours à l'aide de mon petit spod je m'accorde une petite pause café et regarde les quelques photos de ce petit poisson, première rencontre avec l’hameçon pour ce jeune homme. J'observe au loin quelques équipes qui ont du certainement passer la nuit au bord de l'eau, et au dire du garde aucun d'eux ne fut récompensé par la prise d'un poisson, dur dur.
Je m'accorde un peu de reggae sound qui m'apporte l'apaisement, rassasié et comblé par cette nature et tous les cadeaux du créateur. Ce sentiment ne trouve bien sa plénitude pour moi qu'à la pêche, là où tous ces « fous » ne sont pas pour nous détourner de notre but, le bonheur intérieur.
Dans cet état d'esprit le temps passe bien vite et malgré de nombreuses observations j'ai bien du mal à savoir si j'ai choisis la bonne option, si j'ai bien fait ceci ou si j'ai bien compris cela. Le temps passé au bord de l'eau ne fait pas de nos techniques des collines insurmontables et il faut savoir être souple, tenter des choses, apprendre des autres, accepter la défaite, y trouver des causes et tenter d'y remédier pour comprendre les choses et savoir faire qu'un poisson se saisisse plus facilement de nos appâts où se décide tout simplement à manger. Mais ceci ne tient en bonne part, du moins je le pense, qu'à l'observation pré-pêche, à la recherche du poisson.
En une journée de pêche et surtout une journée d'hiver je ne pense pas qu'on peut se permettre de se poser n’importe où en se disant qu 'on espère que le poisson sera là aujourd'hui. J'ai su trouver le poisson ce matin, mais la j'ai bien du mal à trahir la présence ne serai-ce d'une carpe ou d'un blanc.
Jusque là j'ai bien du mal à imaginer ce qui se profile à l'horizon, que la pêche allai se dénouer et qu'en trois heures j'obtiendrai encore 3 poissons. Qui aurai pensé qu'en une poignée d'heures sur ce plan d'eau j'allai comblé mes rêves sur ce plan d'eau réputé comme pas facile. 2 nouveaux petits poissons viennent se poser devant mon objectif et il me reste encore une petite heure de pêche, objectif comblé mais...
... mon SX émet un bip, puis redescend... tiens tiens, départ ! Canne en main je flanche cette fois et le sprint s’engage dans mes mains, je crois reprendre les rennes mais non encore un rush, oufff c'est dur, la pression est constante et va crescendo, j'en tremble. Mes gestes sont surs mais le poisson connaît sa maison par cœur, il fonce dans ces arbres immergés par l'inondation sur ma propre bordure, je comprime jusqu'à la limite de rupture et parvient après une bonne montée d'adrénaline à faire sortir le poisson puis le monter en surface, pas vilain me dis-je. Les derniers rushs sont encore puissants mais comme je pêche avec de petits hameçons je n'éternise pas le combat, je vois le bout de mon lead-core remonter, je comprime et fait monter le poisson jusqu'au dessus de l'épuisette et hop, in the net ! Waouh quel combat, mais quel poisson, so happy !
Le soleil semble s'enfuir et cette dernière heure est passée à une vitesse folle, je suis tout heureux de cette session et plie le sourire aux lèvres, yes ! And an over good session !
Alors qu'il fait encore très sombre j’essaye de suivre le petit chemin qu'éclairent les quelques rayons de lumière de ma frontale. A l'aplomb d'une petite pointe, j'ai accès à une large zone de pleine eau, impliquant donc un sondage large pour trouver un spot potable.
L'été, l'étang est rempli d'herbiers ou seuls quelques taches de dur dominent à une soixantaine de mètres d'après google maps. Un premier jet avec ma canne chercheuse à une petite centaine de mètres et je sens bien à la tombée du plomb que le substrat fait très « weed », très mou. Je gratte sur plusieurs longueurs de cannes et sens enfin quelque chose de plus dur, voir très dur, c'est propre ! Je clippe ma canne, et après l'avoir ramenée je fais mes tours autour de mes 2 piques espacés de 4 mètres l'un de l'autre. 15 tours, ce qui nous fait 60 mètres pile, parfait. Je fais de même avec mes deux cannes et je suis ainsi sur de pêcher sur ce que j'ai trouvé. Quelques tous petits spods de petites particules et de billes et ça suffit.
Coté terminaison j’essaye des nouveaux trucs comme ce « champignon » ou cette dérivée du chod. Un lancer pour chaque canne suffit à les déposer parfaitement, ça pêche « dans ma tête » et c'est bien souvent pour moi un facteur à ne pas oublier, la confiance soi et sa pêche. Je profite du lever du soleil pour prendre l'appareil photo et planter le décor qui m'entoure, comme cet oiseau venant chercher refuge à l’abri de ce vieux chêne ou ce petit insecte rampant tout au long de cette brindille.
Mais à peine revenu posé l’appareil que mon détecteur de gauche s'emballe violemment, la canne sort du détecteur, j'empoigne le liège et main sur la bobine j'arrive à stopper le sprint engagé par le poisson, à vrai dire pas un très gros poisson au vu des nombreux petits coups de tête super bien retranscris par la tresse mais une carpe qui offre de superbes sensations et la satisfaction d'avoir su trouver ma pêche d'entrée de pêche, l'important est maintenant de continuer dans la même lancée pour conclure en beauté.
Canne relancée et léger rappel effectué toujours à l'aide de mon petit spod je m'accorde une petite pause café et regarde les quelques photos de ce petit poisson, première rencontre avec l’hameçon pour ce jeune homme. J'observe au loin quelques équipes qui ont du certainement passer la nuit au bord de l'eau, et au dire du garde aucun d'eux ne fut récompensé par la prise d'un poisson, dur dur.
Je m'accorde un peu de reggae sound qui m'apporte l'apaisement, rassasié et comblé par cette nature et tous les cadeaux du créateur. Ce sentiment ne trouve bien sa plénitude pour moi qu'à la pêche, là où tous ces « fous » ne sont pas pour nous détourner de notre but, le bonheur intérieur.
Dans cet état d'esprit le temps passe bien vite et malgré de nombreuses observations j'ai bien du mal à savoir si j'ai choisis la bonne option, si j'ai bien fait ceci ou si j'ai bien compris cela. Le temps passé au bord de l'eau ne fait pas de nos techniques des collines insurmontables et il faut savoir être souple, tenter des choses, apprendre des autres, accepter la défaite, y trouver des causes et tenter d'y remédier pour comprendre les choses et savoir faire qu'un poisson se saisisse plus facilement de nos appâts où se décide tout simplement à manger. Mais ceci ne tient en bonne part, du moins je le pense, qu'à l'observation pré-pêche, à la recherche du poisson.
En une journée de pêche et surtout une journée d'hiver je ne pense pas qu'on peut se permettre de se poser n’importe où en se disant qu 'on espère que le poisson sera là aujourd'hui. J'ai su trouver le poisson ce matin, mais la j'ai bien du mal à trahir la présence ne serai-ce d'une carpe ou d'un blanc.
Jusque là j'ai bien du mal à imaginer ce qui se profile à l'horizon, que la pêche allai se dénouer et qu'en trois heures j'obtiendrai encore 3 poissons. Qui aurai pensé qu'en une poignée d'heures sur ce plan d'eau j'allai comblé mes rêves sur ce plan d'eau réputé comme pas facile. 2 nouveaux petits poissons viennent se poser devant mon objectif et il me reste encore une petite heure de pêche, objectif comblé mais...
... mon SX émet un bip, puis redescend... tiens tiens, départ ! Canne en main je flanche cette fois et le sprint s’engage dans mes mains, je crois reprendre les rennes mais non encore un rush, oufff c'est dur, la pression est constante et va crescendo, j'en tremble. Mes gestes sont surs mais le poisson connaît sa maison par cœur, il fonce dans ces arbres immergés par l'inondation sur ma propre bordure, je comprime jusqu'à la limite de rupture et parvient après une bonne montée d'adrénaline à faire sortir le poisson puis le monter en surface, pas vilain me dis-je. Les derniers rushs sont encore puissants mais comme je pêche avec de petits hameçons je n'éternise pas le combat, je vois le bout de mon lead-core remonter, je comprime et fait monter le poisson jusqu'au dessus de l'épuisette et hop, in the net ! Waouh quel combat, mais quel poisson, so happy !
Le soleil semble s'enfuir et cette dernière heure est passée à une vitesse folle, je suis tout heureux de cette session et plie le sourire aux lèvres, yes ! And an over good session !
Alexandre c.- Embryon
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Nombre de messages : 62
Age : 27
Localisation : au bord des berges du public
Date d'inscription : 05/12/2012
Re: Session hivernale, acte IV
encore une belle sortie
moby- Oeuf
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Nombre de messages : 42
Age : 55
Localisation : chatillon(69)
Date d'inscription : 11/03/2012
Re: Session hivernale, acte IV
Bravo Alexandre.
laurent- Modérateur
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Nombre de messages : 1706
Localisation : Périgneux
Date d'inscription : 07/10/2006
Re: Session hivernale, acte IV
Encore un superbe récit,
Cool le BDL...
Des poissons magnifique avec des bouches saines et que dire de la dernière avec ces big écailles, et sa grosse caudale.
Cool le BDL...
Des poissons magnifique avec des bouches saines et que dire de la dernière avec ces big écailles, et sa grosse caudale.
Mic- Vieux poisson
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Nombre de messages : 675
Age : 39
Localisation : chazelles sur lyon
Date d'inscription : 29/11/2009
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